Un vampire séquestré

Dans la nuit noire, deux silhouettes avançait prudement à travers le village. Ou plûtot trois silhouettes, car la deuxième en portait une autre sur ces épaules. De longs cheveux cachait le visage de cette personne, on pouvait vaguement distingué qui elle était vraiment, mais le reste du corp nous laissé deviné que c'était une femme.
Les deux silhouettes s'engoufrérent dans une grande rue, écliarée par les rayons de la lune qui nous montrait enfin les visages de deux hommes. Rufus Reeser et Bane West. La poignée de lycans qui s'occupent d'occuper le village sortirent immédiattement pour allait aider leur maître d'armes visiblement pressé de se débarasser du poids de Cassandra. Il ne méritait pas qu'un être aussi important qu'elle la porte.

Il la donna à deux autres lycans qui l'observérent bien. Il avait l'air de vouloir être sur qu'elle était inconsciente et le sang qui coulait par le trou qu'avait causé la balle les rassura. Bien que le sang qui coulait n'était pas d'une très grande quantité, mais la mine du vampire en disait un peu plus sur son état. Pour confirmé qu'il pouvait avancé en confiance, Bane cracha au visage du vampire. Une chose était sûr, s'il était encore consciente elle aurait automatiquement risposté à ce manque de respect. Ils commencérent donc à suivre Rufus qui ne les avait pas vraiment attendu et était deja rentrée dans une petite baraque miteuse. Quand ils entrerent dans la maison, Rufus fit signe au deux lycans de posé l'otage sur le sol.
Ils la posérent sans vraiment d'élégance au sol et de la poussière s'en éleva. A vue, la maison était très poussiéreuse et sale. La tapisserie était d'un vert pâle et l'obscurité qui régnait dans la pièce ne la rendait que plus laide. Il y avait un bureau, où Rufus s'était posé et un canapé assorti à la couleur des murs. Il y avait un grand trou sur la toiture qui leur révélait le ciel sans nuage de cette magnifique soirée. Malheuresement il n'était pas là pour l'admirait. La soirée allait être longue mais ce n'était pas pour lui déplaire.

Certes il avait un peu était véxé que Rufus l'empechent de continuer son combat, il était en mauvaise posture au moment de son arrivée mais ce n'était que le début. Cependant il n'avait jamais contesté une decision de son chef et l'admirait fortement et il savait qu'il prenait toujours les meilleurs decisions. Et c'était seulement qu'il se rendait compte que la faire hurler de douleur alors qu'elle ne pourrait pas se débattre ou essayer de riposter. Il avait des principes et préférait les combats loyal mais avec un gros poisson comme celui-ci, il comprenait que le chef est décidé de le gardé en vie. Il ne pensait pas vraiment aux choses très technique, comme la négociation que les lycans allait pouvoir entamer grâce à elle ou encore les informations qu'il l'obligeraient à leur dire, non lui ne voyait que le plaisir de faire mal.
Il commença à retourner Cassandra, puis il lui prit ses mains et les lia avec une corde. Il lui ligota ensuite les jambes puis s'abaissa pour la prendre dans ses bras et allait la posait sur le fauteil laid et poussiereux, juste pour garder la petite dose de respect qu'il avait eu pour elle l'or de leur dialogue dans le cimetière.

Bon, je vais aller faire un tour si ça ne vous dérange pas monsieur il se retourna et s'adressa au deux lycans qui était resté là Allez l'enchainer sur la table de la pièce à côté

Bane sorti de la baraque en sachant que Rufus le ferait appellait quand il serait temps de s'occuper de Cassandra. Il en avait hâte mais pour l'instant, il fallait trouver une occupation et il décida d'allait discuter avec les lycans présent.
Il se passa une petite heure quand un lycan vint le chercher pour le moment de la torture. Il reprit la même pièce poussiéreuse mais cette fois-ci emprunta la porte derrière le bureau pour arrivée sur une pièce ou le toit n'avait pas de trou et ou une seule table en plein milieu constituait le mobilier. Il y avait beaucoup de sang sur les murs et on se doutait que Cassandra n'était pas la première vampire qui visitait cette piéce. Il vint se posait au côté de Rufus devant le corp très bien attaché par des chaînes bien solide.

Salut Cassandra, ça fait quelques heures qu'on s'est quitté et plus la nuit avance, plus ta mine à l'air sombre

***

Un souvenir... celui d'un combat au sommet, un combat entre deux maitres d'armes. On aurait dit deux feux-follet. Aucuns des deux ne semblaient faiblir. Tout pouvait se jouer sur une fraction de seconde. Une seule seconde à penser à autre chose et l'un des deux risquait de se retrouver en très mauvaise posture. Les minutes passaient, le combat continuait... Et Cassandra finit par voir une faille chez son adversaire. Trois minuscules secondes lui suffirent pour arriver à bloquer Bane sur le sol.

On dirait que t'as l'avantage... Pour l'instant

Il avait raison, elle avait l'avantage. Il ne lui restait plus qu'à attraper son sais qui était tomber par terre. Le positionner convenablement dans sa main, et le planter dans le coeur du lycan... Quel moment de délectation intense cela allait lui prodiguer. Elle s'imaginait déjà, plantant le sais, en voyant le regard étincelant de Bane s'éteindre peu à peu... Et puis elle..

***

* Oh putain, j'hallucine, qu'est ce que je fous dans cet endroit qui pue le chien!!*

Le chien, pour le puer, on pouvait dire que ça le puait bien fort. Avant même de retrouver la sensation des sens ce fut cette odeur qui la réveilla. En se réveillant, elle sentit aussi que le sang coulait dans son dos. Une balle? Une balle de lumière? Bizarre... le combat s'était pourtant bien déroulé, enfin à ce qu'elle se souvenait. Bane n'avait pas d'arme à feu avec lui à ce qu'elle avait vu. Il y avait donc une autre personne dans le cimetière? Elle se promit d'ailleurs d'égorger l'ordure qui lui avait fait ça dès qu'elle trouverait de qui il s'agissait...

Elle ouvrit les yeux avec difficultés, ces pourritures avaient certainement du lui administrer de la drogue pour qu'elle se tienne sage. Ce genre de précautions étaient peut-être utiles vu qu'elle était capable de créer une onde de choc capable de détruire toute personne se trouvant dans son entourage.

Elle constata donc qu'elle se trouvait sur un sorte de table, attachée par d'énormes chaines qu'elle aurait bien été incapable de rompre. La pièce était sombre, avec une seule fenêtre qui était fermée et occultée pour le moment.La peinture sur le mur s'effritait à certains endroits. Au mur, elle pouvait apercevoir divers objets de torture tout rouillés. Elle se trouverait donc dans une salle de torture... Mais on ne torturait pas pour le plaisir... enfin, c'était vrai qu'avec les lycans on pouvait s'attendre à tout. Mais elle doutait qu'elle ne soit là que pour leur plaisir. Son instinct lui disait qu'elle était là pour leur fournir des informations... or elle n'en avait pas la moindre envie. D'où l'utilité des divers objets accrochés au mur qui allait très certainement servir.

Elle remarqua ensuite qu'elle n'était pas seule dans la pièce. Elle était en effet infestée de chiens puants comme son odorat avait pu le remarquer. En face d'elle se tenait Bane et Rufus... La fureur monta en Cassandre quand elle constata la présence de ce dernier. Son corps tout entier lui criait que c'était lui qui avait tiré dans le cimetière. Qui d'autre aurait pu ainsi se s'introduire dans leur combat et le faire cesser de la sorte si ce n'était le chef lui même. Et si c'était bien Rufus qui lui avait tiré dedans, alors elle pouvait être sûre qu'elle était ici pour qu'il obtienne des informations (qu'elle ne lui donnerait jamais...).

Oh Rufus, que me vaut l'honneur de me retrouver en ta compagnie? Je regrettais presque de ne plus te voir...

Un grand sourire, un regard provocateur, un ton cynique. Trois éléments qui risquait de ne pas faire apprécier sa remarque. Mais ce n'était pas parce qu'elle était sur une table qui ressemblait fort à une table d'opération qu'elle stopperait pour autant son impertinence et sa provocation.

Ta résidence secondaire est charmante, j'aime vraiment beaucoup la décoration. Ca me donnerait presque envie de m'y installer... dommage qu'elle pue autant le chien mouillé.

En tout cas, si sa première remarque avait une chance de ne pas réveillé d'envie meurtrières chez Rufus, celle ci, allait à coup sur le rendre fou de rage. La suite risquait d'être intéressante... Vu que sa seule envie était de voir le lycan péter les plombs.

Rufus avait agit sans demander l'avis de quiconque, puisqu'étant le chef il n'en avait pas besoin. Bane pouvait certainement s'être vexé de cette prise de décision qui avait compromis son combat avec la vampire. Seulement Rufus ne pouvait laisser échapper une chance pareille! Cassandra n'était pas un vampire de seconde zone, non elle était le maître d'arme de son clan. Aux yeux de Rufus, elle était faible comme tout vampire, mais une différence de taille était à soulever: elle avait des informations précieuses, le genre d'informations qui pourrait bien mener les Lycans à la victoire. Du coup, il fallait absolument s'emparrer d'elle, sans l'égratiner. La torture viendrait après, si elle choisit de ne rien réveler. Si elle coopére par contre, Rufus aura la grande gentillesse de s'assurer qu'elle meurt dignement et rapidement, sans trop de souffrance. Ca serait bête de renoncer à ça n'est-ce pas? Rufus avait rapidement rendue inconsciente la belle créature en lui tirant dessus. Lui et ses sbyres s'étaient alors dirigés jusqu'au village abandonné, où ils allaient pouvoir enfin mettre son plan à execution.

Rufus laissa aux Lycans le soin de porter Cassandra puis de l'enchaîner. Pendant ce temps, il s'assurait d'avoir tous les outils nécessaires pour la séance de torture. Redressant ses manches, il éparpilla sur une vieille table en bois rongés par les aléas du temps quelques instruments, à l'aspect plutôt rouillé et obsolètes. Mais après tout la torture n'était-elle pas à son apogée au moyen-âge? Les trucs les plus pointus et les plus douloureux ne résultent pas forcément d'une bombe, aussi puissante soit-elle. Rufus laissa Bane sortir et lorsqu'il eut finit ses petites affaires, le beau Lycan prit place sur une chaise, juste devant Cassandra, qui était toujours inconsciente. Fatigué d'attendre le réveil de la créature qui se trouvait devant lui, Rufus fit rapeller Bane, fin prêt à faire regretter à cette femme le fait d'être dans le mauvais camp. Un grand sourire se dessina sur la gueule du loup-garou, entendant les paroles de son protegé. Et en entendant la voix de Cassandra résonner dans la pièce lugubre, il rigola. Il aimait son impertinance, même dans les moments les plus critiques. D'un ton tout aussi ironique il répliqua:

C'est justement pour ça que je te fais l'honneur de ma présence. J'ai bien sentit que tu étais en manque de moi. C'est vrai qu'entourés de morts-vivants-suçeurs-de-sang à longueur de journée doit être sacrément ennuyant, au point de désirer être en présence de vos ennemis..

Il laissa sa langue parcourir ses dents pointus de loup-garous, et à l'entente d'une réplique bien plus cinglante que la précédente, son sourire ne s'en retrouva pas effacé, bien au contraire son ampleur en fut bien plus grande. Elle ne comprenait donc pas que plus elle chercherait à l'énerver, plus cette situation l'amuserait? Il jouissait d'ores et déjà d'une supériorité inébranlable sur elle, et il n'était pas le chef des Lycans pour rien: lui faire perdre son sang-froid n'était pas chose aisée, surtout de la part d'un simple maître d'arme comme elle. Il observa alors mieux les alentours, comme pour vérifier ses dires. Puis il se tourna vers elle, avec un air désolé, qui bien entendu se voulait sarcastique.

Eh bien en fait ma chère, j'ai pensé que ta tombe ne valait pas la peine d'être bien entretenue. Après tout, aucune bâtisse digne de ce nom ne mérite d'être souillée par une telle bête. Du coup t devras te contenter et de l'odeur, et de la poussière!

Tout sourire, Rufus sortit une seringue, dans laquelle il avait mis une sacré dose de drogue, assez pour qu'elle soit K.O pendant quelques heures sans pour autant ne ressentir aucune douleur et être assez consciente pour répondre aux questions. Cette drogue évidemment était le fruit de quelques expériences d'Alex, et c'était vraiment très pratique dans ce genre de situations. Il retroussa alors ses manches et sans plus attendre piqua la jeune femme, deversant cette dose dans son corps. Une fois cela fait il jetta la seringue vide dans la pièce et observa Bane en souriant.

Cela devrait faire effet dans quelques secondes. Bon ma chère, voilà le deal: soit tu me révèles tout ce que je veux savoir, et alors tu auras le droit à une mort rapide, soit tu joues les entêtées et nous prendrons soin, Bane et moi, de te torturer jusqu'à ce que le soleil ne se lève et ne fasse de toi qu'un tas de poussière. Qu'est-ce que tu décides?!

L'impertinence, la provocation, le manque de respect... visiblement pas les meilleurs moyens de déstabiliser Rufus. Sa seule réponse fut pleine de sarcasme et d'ironie. Il était donc quand même plus intelligent que ce qu'elle ne croyait. Il aurait donc mérité sa place de chef. Tan pis... la pièce était remplie de lycans, après tout. Et pour côtoyer les lycans depuis longtemps, elle savait que peu avait un total contrôle d'eux mêmes. Alors, autant s'amuser le plus possible.

...soit tu me révèles tout ce que je veux savoir, et alors tu auras le droit à une mort rapide, soit tu joues les entêtées et nous prendrons soin, Bane et moi, de te torturer jusqu'à ce que le soleil ne se lève et ne fasse de toi qu'un tas de poussière...

*Ouais, il a tout compris celui là... d'ailleurs à la fin j'irais carrément lui demander de me tuer. Histoire de bien conclure le deal... *Rufus était-il donc bête au point de croire qu'elle allait tomber dans ce piège stupide? Ou alors la croyait-il, elle assez insouciante que pour accepter un tel marché. De plus, le résultat allait être le même à ses dire. Soit c'était la mort douce mais il fallait donner des informations, soit elle avait droit à la séance de torture par laquelle elle finirait bien par mourir un jour. Si le résultat était le même autant s'amuser et choisir la torture non? Surtout que son côté légèrement sadique aimait la douleur...

Elle tourna la tête vers Rufus à nouveau, ses yeux se plantèrent dans ceux du chef lycan. C'était les yeux d'un maitre d'armes qui brillaient le sarcasme et le cynisme. Des yeux d'une magnifique couleur d'un brun profond. Des yeux qui auraient pu ouvrir les portes d'une âme cruelle certes, mais douce à celui qui y trouverait la bonne clé pour pouvoir les ouvrir. Ses yeux parlaient pour elle, ils montraient qu'elle ne ploierait jamais l'échine, que si la seule issue possible était la mort... elle l'accepterait sans broncher.

Désolé de te décevoir Rufus, mais on ne m'a guère appris l'obéissance, et je crains que ce ne soit une qualité qui ne me soit jamais destinée, que ce soit dans cette vie où dans une suivante.

Un ton calme et faussement désolé et une légère pointe d'ironie. Mais toutefois assez sérieux pour faire comprendre aux lycans qu'elle ne changerait pas d'avis. Les objets de torture autour d'elle étaient nombreux, tous plus horribles et complexes les uns que les autres... Elle était quasiment certaine que la plupart de leur victimes devaient accepter de donner leurs informations rien qu'en voyant tous ces objets. Sauf que Cassandra était différente... elle n'avait pas peur, et elle n'était pas du genre à se laisser impressionner.

Une question restait tout de même en suspens dans l'esprit de la jeune vampire: sa disparition serrait-elle remarquée par le clan? Est-ce que quelqu'un s'inquiéterait s'ils ne la voyaient pas revenir après un certain? Nostra? Vladimir? Les deux seuls être qui comptaient réellement pour elle. Est ce qu'ils oseraient la laisser souffrir ainsi? Aucune idée, pas la moindre même... Mais le moment n'était pas venu à s'inquiéter sur son sort... Elle avait entendu des bruits de pas, une nouvelle odeur, une nouvelle aura... un nouveau de lycan? Le bruit de pas venait de derrière elle, aucun moyen de tourner la tête pour voir qui c'était. Et l'odeur lui était inconnue... Le nouveau venu vint se positionner à côté de Rufus. Une énorme balafre lui barrait le visage. Serait-ce le scientifique fou dont elle avait entendu parler? Un certain Alex Miller? Peu probable... à moins que... il ne s'amuse à faire des expériences sur elle. Très mauvaise idée....

Je vois que j'ai droit à rencontrer toute la famille ce soir. Je suppose que j'ai affaire à Alex Miller? Joli la balafre en tout cas... tu me ferrais presque peur.

Alex avait été irrité d'être dérangé en pleine rédaction d'un rapport. Mais lorsque le jeune lycan lui expliqua pourquoi on demandait sa présence dans une des plus grandes maisons du village abandonné, son irritation disparut comme par enchantement. Ils avaient pris Cassandra Andrei, le maître d'armes des vampires, vivante... Enfin, aussi vivante que pouvait l'être un vampire qui a besoin de sang frais pour continuer à exister.

Alex prit un instant pour remettre ses papiers en ordre puis partit vers le village. Il entra dans la maison par la porte de derrière, pas la peine d'entrer en fanfare... Entrant dans la pièce, il vit d'abord Rufus, Bane, quelques autres lycans et, allongée sur une table et solidement enchaînée, une jeune fille qui aurait pu être jolie sans son teint blafard. Cassandra Andrei... C'était donc elle?

Alex s'avança et vint prendre place à côté du chef des lycans, pour pouvoir mieux observer la jeune fille. Cheveux noirs, yeux bruns... Somme toute assez banale. Il se déplaça légèrement pour mieux l'observer et sentit qu'il broyait quelque chose sous sa chaussure, tout en entendant un bruit de verre brisé. Une seringue... La drogue qu'il avait confectionnée à la demande de Rufus quelques années plus tôt? Sans aucun doute. C'était ennuyeux... Cella altérerait la qualité du sang du vampire durant le temps où la drogue serait dans son organisme...

"Je vois que j'ai droit à rencontrer toute la famille ce soir. Je suppose que j'ai affaire à Alex Miller? Joli la balafre en tout cas... tu me ferrais presque peur."

Un sourire apparut sur le visage d'Alex. Un sourire un peu dérangé... Et dérangeant, pour la majorité des humains. Mais le scientifique était persuadé que cela n'impressionnerait pas Cassandra. De toute façon, cela ne servirait pas ses intérêts de la voir mourir de frayeur... Alex ne prit pas la peine de répondre. A la place, il se tourna vers le chef des lycans.

"Vous lui avez déjà injecté la drogue, Rufus? Dommage..."

Alex s'adressait au chef, comme à toutes les autres personnes à qui il témoignait de respect, de cette manière que certains qualifiaient d'étrange. Il appelait les gens par leur prénom tout en les vouvoyant... Le regard du scientifique glissa ensuite vers les murs, couverts d'objets de torture. Bien impressionnants, mais la moitié étaient en trop mauvais état pour fournir un travail appréciable - il entendait par là qu'il y avait trop de risques de tuer accidentellement la victime - et ces instruments lui semblaient trop "grossiers"... Lui, il avait quelques gadgets, peut-être plus discrets que toutes ces machines qui jouaient plus sur l'intimidation que sur l'efficacité, mais tout aussi efficaces... Comme une version réduite de l'arme que Rufus avait utilisée contre la vampire, mais avec un dosage beaucoup plus précis quant à la puissance du faisceau... Lui personnellement préférait cela. Mais il ne connaissait pas les goûts du chef en la matière...

"Vous préférez vous occuper de la torture vous-mêmes ou bien je m'en charge? De toute façon, ce serait mieux qu'elle reste en vie au moins six heures, le temps que la drogue s'en aille... C'est tellement rare de pouvoir prélever du sang de vampire vivant..."

Du sang de vampire vivant et sans drogue... Jusqu'à présent, pour ses expériences, Alex n'avait réussi à en obtenir qu'une petite dizaine de litres, et tous de vampires mineurs... Le sang d'un vampire aussi puissant que Cassandra ferait avancer de manière décisive ses expériences...

Bane observa son chef plantait la seringue dans le corp de Cassandra. Surement une drogue d'Alex Miller puisque Rufus décrivait des effets d'un produit fait par un perfectionniste.
Le dialogue de Rufus et de Cassandra était très interessant, surtout que la vampire continuait à persister dans l'insolence. Il la trouvait très courageuse car pour lui manquer de respect à son mentor était le signe d'une demande d'execution rapide. Pourtant, Rufus ne réagissait pas à l'impertinence de Cassandra. Et puis, il fallait dire que tout comme lui, Rufus avait surement remarquait que le mettre en rogne était le but rechercher de toute façon, alors il ne fallait pas rentrer dans le jeu de la vampire. Elle ne savait pas que provoquer la colère du plus grand lycan de la Terre pouvait lui cher.

Tu devrais faire attention à ton arogance Cassandra. Supplie nous plutôt de te laisser en vie après que tu nous ait donné les informations dont on n'a besoin. Chaque mot que tu prononce determine la manière dont on donnera nos coups. Prépare toi donc à souffrir si tu ne t'incline pas.

Il s'approcha du visage de Cassandra et la fixa un moment. Il leva le poing puis lui fit un petit sourire narquois avant de donner un gros coup juste au ras de son oreille. Il abîma un peu la table mais c'était bien son poing qui en avait pris un grand coup. Il s'était enfoncé plusieurs échardes car le bois de cette table était tellement pourri qu'il n'avait eu aucune resistance àun pauvre coup et Bane n'avait eu aucun mal à se rentrer des bouts de bois dans la peau. Il ne ressentait aucune douleur mais fut heureux de vérifier que la dame vampire avait encore des reflexes et avait clignait des yeux au moment ou son poing avait défoncé un bout de table.

Juste au moment ou il releva la tête, une autre silhouette était apparu, Alex Miller. Le savant fou des lycans était venu se placer au côté de Rufus. Pour sûr qu'il fallait un évènement tel qu'un gros morceau en otage pour voir ces deux là réuni côte à côte. Tout comme son chef, Bane n'aimait pas beaucoup ce que dégageait ce lycan. Certes il avait un peu de respect pour son sadisme envers les vampires, mais il trouvait qu'il en fesait un peu trop. Il ne parlait presque jamais et restait enfermé la plupart du temps dans son labo lugubre et sale à torturait des malheureux ou à disséquer ceux qui avait succombé à ses expériences. Cela même à de pauvres humains qui ne lui avait rien fait. Il lui lança un regard qui montrait son indifférence quand leur regard se croisérent, il n'était ni exité par cette présence, ni enthousiaste de celle-ci.

"Vous préférez vous occuper de la torture vous-mêmes ou bien je m'en charge? De toute façon, ce serait mieux qu'elle reste en vie au moins six heures, le temps que la drogue s'en aille... C'est tellement rare de pouvoir prélever du sang de vampire vivant..."

Donc la drogue était bien de lui pour qu'il en connaisent si bien les effets. Il fallait donc attendre six heures... C'était long. Et puis cette envie de vouloir lui prélever du sang... complétement fou. Elle saignait dejà assez pour n'avoir qu'a ramasser le sang qui se trouvait tout autour de son corp sur la table et qui commençait même à coulé sur le sol deja crade.

Avant de penser à la faire vivre encore six heures, il faudrait peu être soigné sa blessure par balle. Et quelle bonne idée de lui prélevait du sang alors qu'elle est en train de perdre tout ce qu'elle à. Et dernière chose, six heures ne seront pas assez longue pour la faire parler, je vous pensez plus intelligent Alex.

Suite à cette phrase le lycan s'ouvrit la main à l'aide de son poignard et dans un geste de bonté, pressa la main au dessus de la bouche de Cassandra afin qu'elle puisse boire le liquide rouge qui en sortait. Il essuya ensuite son poignard sur la manche gauche de sa veste blanche, c'était bien malin mais il se fichait beaucoup de l'état de ses vêtements. De toute façon nulle besoin d'avoir l'air fashion quand on s'apprête à torturer.

Monsieur, on ne peut pas le laisser tout seul avec elle si on veut avoir une chance d'obtenir des informations avant qu'elle ne meure. Laisser moi me chargeait de la torture en main propre... histoire de continuer le travail que j'avais commencé au cimetière. Vous aurez toute les chances de la retrouver en vie alors que si vous la laissez à ce pervers, on n'aura aucune information et il se pourrait que la hiérarchie des vampires se remuent pour venger sa mort.

- Avant de penser à la faire vivre encore six heures, il faudrait peu être soigné sa blessure par balle. Et quelle bonne idée de lui prélevait du sang alors qu'elle est en train de perdre tout ce qu'elle à. Et dernière chose, six heures ne seront pas assez longue pour la faire parler, je vous pensez plus intelligent Alex.

Alex n'avait pas remarqué que le maître d'armes de Rufus était dans la salle... Ainsi, il pensait vraiment qu'Alex n'avait pas réfléchi à tout cela? Le scientifique pensait Bane plus intelligent quand même... A moins que les coups n'aient ramolli son cerveau? Ce serait intéressant, de pouvoir observer de près un cerveau de guerrier pour voir s'il y avait des lésions durables suite à des chocs... Intéressant. Mais certainement pas à l'ordre du jour, Rufus n'apprécierait sans doute pas...

- Ne me faites pas de procès d'intention, je vous en prie, Bane... Je n'ai jamais dit que je voulais tuer cette pauvre créature en prélevant son sang. J'aurais juste besoin d'un échantillon sans drogue... Et je suis parfaitement capable de la maintenir en vie autant de temps qu'il le faudra, mes expériences ne se bornent pas à être destructrices et mon laboratoire n'est pas une grande pièce sombre qui pue le sang et la mort à longueur de journée... Et puis, vous ne sembliez pas faire grand-chose pour l'empêcher de se vider de son sang, à ce que je vois..

Puis, Bane ouvrit sa main avec son poignard pour laisser la vampire boire un peu de son sang, dans un geste de miséricorde bien incompréhensible. Le lycan éprouverait-il quelque chose pour la vampire? Ce serait inattendu, pour sûr... Mais de toute façon, ces choses-là n'intéressaient pas vraiment Alex...

- Monsieur, on ne peut pas le laisser tout seul avec elle si on veut avoir une chance d'obtenir des informations avant qu'elle ne meure. Laisser moi me chargeait de la torture en main propre... histoire de continuer le travail que j'avais commencé au cimetière. Vous aurez toute les chances de la retrouver en vie alors que si vous la laissez à ce pervers, on n'aura aucune information et il se pourrait que la hiérarchie des vampires se remuent pour venger sa mort.

Alex soupira, jeta un coup d'oeil à la vampire avant de reporter son regard sur Bane. Elle devait expier pour tous les péchés qu'elle avait commis et il ne souhaitait pas la tuer avant qu'elle les reconnaisse... De plus, il avait parfaitement compris que le chef' avait besoin d'informations, et il n'était pas stupide au point de passer outre et de la tuer... Les gens semblaient le prendre pour bien plus psychopate qu'il ne l'était. Il n'était pas psychopate, non... Il était juste dévot envers son Dieu et s'assurait que tous les péchés commis étaient expiés, autant par lui que par les autres...

Bien entendu, il avait quelques "égarements". Parfois, une expérience pouvait mal tourner et il récupérait les informations qu'il pouvait sur le cadavre... Mais ce n'était qu'une petite minorité des cas qu'il étudiait. Curieusement, c'était cette minorité qui avait tendance à marquer les esprits...

- Bane, Bane, Bane... Vous avez donc une si piètre opinion de moi? Je sais bien que vous et Rufus (Alex inclina la tête en direction de ce dernier) ne m'appréciez guère, mais de là à porter sur mes expérience et ma personnalité un jugement aussi tronqué... Je ne pensais pas que vous me considériez ainsi. C'est dommage, fort dommage même. Je suis autant capable de la tuer en un instant que de la maintenir en vie et de lui extorquer des informations... Mais ne sachant pas ce que vous recherchez précisément, j'allais de toute façon vous proposer de rester... Que vous ayez une si piètre confiance en ma loyauté me chagrine, vraiment.

Alex se détourna vers la vampire et la regarda longuement, tout en murmurant à mi-voix, pour lui-même, pas tout à fait conscient que chaque lycan qui se trouvait dans la pièce et qui tendait un peu l'oreille pouvait l'entendre...

- Cassandra... Vous ne devriez pas tenter de résister, prenez cette occasion comme une chance! Le Miséricordieux vous accorde la possibilité de vous repentir et d'expier vos péchés, et Lui dans sa grande bonté vous pardonnera, alors acceptez l'épreuve qu'Il vous envoie et dont nous ne sommes que les exécutants... Car le monde a été créé de Sa Main et qu'Il le gouverne encore, même s'Il se fait plus discret qu'avant...

Engourdissement, raideur, faiblesse.
La drogue continuait à faire son travail. Les muscles noués, le regard volontaire. Elle se concentrait.
Feu destructeur. Drogue.
Il fallait continuer à lutter. Sa volonté était sa seule force. Oublier la douleur, oublier l'engourdissement. Fermer les yeux. Penser à ce qu'elle était. Vampire... vampire... Le mot résonnait dans sa tête. Plus fort, plus vite... Il reprenait son sens. Rouvrir les yeux... Elle était vampire. Ils étaient lycans. Ils étaient ses ennemis, ennemis de toujours, et cela pour toujours. Elle ne pouvait pas céder. Elle était vampire. Aucune trêve possible, surtout pas pour elle.

Alex Miller. Rufus Reeser. Bane West.
Trois lycans, tous les trois puissants, tous les trois forts. Aucun réputé pour être un tendre. Le regard de braise noir de la vampire se posa sur Alex et Bane. Le regard d'Alex était avide, avide de sang, de nouveaux résultats pour ses expériences. Quelques heures entre ces mains, et la mort ferrait rapidement son apparition. Bane, le célèbre et remarquable maitre d'armes. Quelques heures à peine qu'elle connaissait et déjà, elle avait cru comprendre son fonctionnement. Des trois maitres face à elle, il était certainement le seul doté d'un peu de conscience. Il ne voulait pas qu'on la laisse dans les mains d'Alex. Il voulait s'en charger lui-même... Il avait même l'air inquiet de sa santé. La balle... Elle l'avait oubliée, la balle de lumière qui était toujours figée dans son dos. La drogue l'empêchait de ressentir la douleur de la blessure. Mais le sang, lui était toujours présent. Elle perdait beaucoup de sang, elle avait déjà certainement du perdre un litre depuis le début de cette histoire. Mais, elle n'en avait cure. Du sang humain, beaucoup de sang humain... Voila ce qu'elle avait besoin. Il apaiserait la sensation d'engourdissement, lui redonnerait la force nécessaire pour pouvoir lutter pendant de longues heures. Sauf que, ce n'était pas du sang humain qu'on lui proposait... Du sang de... lycan? Plutôt mourir que de devoir s'abaisser à boire du sang de lycan un jour. Le poignet de Bane s'approchait, le sang dégoulinait... Elle avait beau détester le sang de lycan, la tentation était forte.

Range ton couteau Bane, ce genre d'actes ne sert à rien avec moi. Je ne suis pas ici pour qu'on s'occupe de moi comme dans un hotel 5 étoiles.

Tentation forte mais pas insurmontable. Accepter de boire le sang de Bane l'aurait rendue redevable. Etre redevable à quelqu'un était déjà impensable mais être redevable à Bane de la nourrir n'était même pas envisageable.

Quand vous aurez décidé qui s'occupera de moi faites moi signe. Et si vous avez du mal à choisir, vous pouvez toujours me laisser partir faire un tour et je vous promet de revenir après

Une nouvelle pique, moins agressive que les précédentes, moins recherchée aussi. La drogue continuait son trajet. Le cerveau, but ultime. Des centaines des milliards de neurones. Une complexité rare. Un système purement naturel d'une force incroyable. Et pourtant, pas encore assez puissant pour résister à la drogue du scientifique. Elle n'aimait guère se sentiment de lenteur, cette difficulté à penser correctement.

[Post cours, désolé, mais j'avais du mal à aligner deux mots ce soir.]

Les conflits. Tant qu'ils n'étaient pas au sein de sa propre meute, Rufus les acceptaient volontier. Entre vampire et loups-garous ça avait toujours été comme ça, et ça ne serait pas demain la veille que ça changerait. Ces buveurs de sangs représentaient le diable incarné pour Rufus, une éspèce qui ne méritait pas de vivre ici bas. Regardez-les un peu! Aussi froid que la glace, un regard malsain sur le visage, une éternelle jeunesse répulsante, une soif de sang qu'ils étaient incapables de maîtrisés, bref des monstres. Evidemment pour un citoyen langda, le loup-garou ne vaut guère mieux qu'un vampire, mais on sait tous à quel point ces êtres chetifs peuvent être dénué d'intelligence, leur jugement ne compte donc pas.
A cet instant même, Rufus cru s'être retrouvé en présence de deux adolescents qui se battaient pour savoir qui aurait l'honneur de torturer un vampire. Bane et Alex n'avaient pas la même opinion, et Rufus les laissa pendant quelques secondes débattre, ne perdant pas un mot de cette confrontation verbale. Il croisait les bras, reflechissant aux arguments de chacun de ses deux compères. Il n'en avait que faire de leurs égos et sentiments, au final de toute manière c'est lui, chef des Lycans, qui trancherait. Le pouvoir avait quelquechose de bon, très bon même! Rufus se dégagea un instant, s'approchant de Cassandra. Il posa ses mains sur cette bête là, et commença à renifler son odeur. Il ne mit pas très longtemps à grimaçer. C'était tout simplement répugnant, il en aurait fallut de peu pour qu'il ne vomisse pas tellement le parfum qu'elle dégageait était nauséabond de son point de vue. Il l'observa quelques instants dans les yeux, se demandant si Hélèna aussi aurait une odeur semblable à la sienne. Dans ces cas là, ça serait sûrement un avantage pour lui, parce qu'autant qu'il se souvienne il avait adoré et rêvé de l'odeur humaine de la chef des vampires des milliers de fois. Passant finalement sa langue sur ses dents blanches et parfaitement taillé pour mordre, il repointa son regard sur les deux loups et d'une voix froide trancha les choses, sachant très bien qu'ils se plieraient à ses ordres, du moins ils en avaient interêt:

Fermez là un peu vous deux! Aucun vampire ne mérite qu'on veuille absolument s'en charger soi-même. Quant au fait que je l'ai drogué, c'est simplement dans le but de s'amuser un peu sans résistances.

D'un pas leste, Rufus se mit entre eux deux. Il les observa chacun leur tour en fronçant les sourcils. Evidemment, Bane représentait son protegé, comme il s'amusait à l'apeller. Et Alex lui, il s'en méfiait un petit peu, allez savoir pourquoi. Cependant, il n'avait jamais manqué de respect au scientifique, même si en tant que chef il aurait pu se le permettre. Non, il estimait que l'intelligence ardue d'Alex était un atout qu'il valait mieux préserver. De plus, tant que celui-ci se tiendrait à carreaux, il ne lui causerait pas d'ennuis. Il lui faisait confiance en quelque part, mais ça bien entendu il ne lui avouera jamais, ça n'était pas dans sa personnalité que de se rabaisser à complimenter des gens inférieurs à lui. Il posa sa patte sur l'épaule de Bane après avoir pris sa décision.

Ecoute Bane, tu vas te charger de la torturer pendant une heure ou deux, je sais que tu en meures d'envie, et compte tenu du fait que je t'ai privé de ta victoire je te dois bien ça. Mais Alex veillera à ce que tu n'ailles pas jusqu'à la tuer.

Rufus jetta un regard significatif au scientifique, histoire de vérifier que celui-ci approuvait cette décision là. Il continua dailleur de regarder Alex avec ses yeux brillants, jubilant intérieurement à la simple idée de pouvoir récolter des informations, et surtout d'éradiquer de cette terre ce maître d'armes qui devenait gênant.

Après je te laisserais le champ libre, Alex. J'estime que tu as raison sur certains points, et surtout qu'avec ton génie tu pourras lui faire cracher des paroles qui m'intéresseraient. J'espere bien qu'elle nous éclairera sur les projets des vampires, leurs QG, et sur Hélèna. Tu pourras récolter tout le sang d'elle que tu voudras après. Et ensuite tu la fera mourrir, seul ou bien à deux en fonction de la volonté de Bane.

Puis, étant donné que Cassandra se permettait de reprendre la parole et de continuer à raconter des bêtises qui en feraient rire plus d'un, Rufus leva les yeux au ciel et se mit à rire.

Allons bon Cassandra, comme si ta parole valait quelquechose! Et comme tu le vois les petits détails sont réglés. Es tu toujours déterminée à ne pas coopérer?

Rufus s'était réapproché de son visage, et lentement une flamme se mit à surgir de sa main. Un feu qui prenait de l'ampleur, et qui d'un coup disparaissait. Le chef des Lycans réitéra cette action plusieurs fois, s'amusant parfois à faire prendre à la flamme une allure de vampire qui s'écrasait par la suite sur le sol. Au cas ou vous ne l'auriez pas compris, Rufus avait un don: celui de maîtriser les élèments, mais plus particulièrement le feu. C'était très pratique, et assez drôle lorsqu'il s'agissait de l'utiliser contre les humains, qui paniquaient à cette vue..

- Bane, Bane, Bane... Vous avez donc une si piètre opinion de moi? Je sais bien que vous et Rufus (Alex inclina la tête en direction de ce dernier) ne m'appréciez guère, mais de là à porter sur mes expérience et ma personnalité un jugement aussi tronqué... Je ne pensais pas que vous me considériez ainsi. C'est dommage, fort dommage même. Je suis autant capable de la tuer en un instant que de la maintenir en vie et de lui extorquer des informations... Mais ne sachant pas ce que vous recherchez précisément, j'allais de toute façon vous proposer de rester... Que vous ayez une si piètre confiance en ma loyauté me chagrine, vraiment.

Bane n'avait qu'a faire de ces mots. Il est vrai que son comportement face au scientifique était surtout dû à tout les rumeurs qui circule sur ce dernier à l'intérieur même du camp des lycans. Pour dire la plupart des lycans avait peur de l'un d'eux et c'était cet homme. Bane lui n'avait fait que suivre ces préjugées et était resté assez distant du vieux lycan, il ne lui avait jamais montré le dégoût qu'il éprouvait pour lui, pourtant il avait fait une exception ce soir, en dévoilant toute son opinion.
Il aurait plutôt du imiter son chef comme il avait l'habitude d'aimer faire. Même Alex était au courant du manque de confiance qui régnait entre eux mais Rufus ne lui montrait jamais publiquement.

Je n'ai aucun doute en votre loyauté très cher, je peut même vous avouer que je pense que vous êtes le plus loyal de nous deux envers notre dévoué chef. Je doute seulement de votre capacité à tenir en vie le vampire et vous n'arrangerez pas ce doute en la regardant avec votre petit regard avide d'expérience. Certes vous pouvez très bien la garder en vie, je vous assure que je sais à quel point, vous êtes intelligent, il faut vraiment l'être pour inventer une drogue aussi puissante, mais comme vous le dites, vous ne connaissait pas les raisons de ma manière d'agir.

En effet, personne ici ne savait pourquoi le lycan tenait tant à s'occuper du vampire. Pourquoi lui donner t-il à boire ? Alors que la plus grande torture n'aurait-elle pas était de la laisser sans nectar à boire sur cette table pendant plusieurs heures. Tout simplement, car le lycan voulait à tout point la voir survivre. Et autre part qu'ici il comptait bien la rencontrer autre part que dans le décor glauque de cette pièce et dans un cadre ou le combat serait plus loyal. Bien sûr s'il n'avait d'autre choix que de la tuer, il en devrait d'être ainsi. Son envie de la tuer de lui même et en combat singulier, n'était pas assez fort pour la laisser s'échapper ou prévenir son camp de l'endroit ou elle était retenu. Non, il ne trahirait pas Rufus, juste pour se faire plaisir... Il ne faisait qu'espérer.
Le savant, se mit ensuite à parler à Cassandra. Bane écoutait le moindre de ces mots, bien que le scientifique murmurait presque sa phrase, on pouvait nettement entendre tout ce qu'il disait. C'était d'ailleurs avec ce genre de phrase qu'il se faisait passer pour un fou. Bane connaissait sa grande foi envers le Seigneur mais il ne savait pas que s'en était presque du fanatisme. Dire de tel chose à un vampire alors qu'il ne sont rien d'autres que les fils de Satan et de Jesabel. Si Cassandra mourrait elle n'irait surement pas au côté du Miséricordieux, non comme tout les vampires, elle irait en enfer. Il se rapprocha donc d'Alex pour lui aussi murmurait une petite phrase que seul lui pouvait entendre.

Vous êtes beaucoup trop bon avec cet être du mal Alex.

Le vampire continuait d'ailleurs d'essayer de résister au produit, bien que l'on voyait qu'elle ne pouvait plus grand chose. Ses répliques étaient d'ailleurs de moins en moins cinglantes.
Bane eut deux sourire un narquois et un sadique lors que Rufus lui accorda la torture. Le premier étant pour Alex et le second pour Cassandra. Le fait qu'il veuille la garder en vie ne le rendrait pas plus doux envers le vampire. Il s'inclina pour remercier son chef de sa clémence. Il savait qu'il aurait la bonté de lui donner une chance de flatter son propre ego en profitant de l'occasion qu'il n'avait pas eut au cimetière. Bien sûr le fait d'être surveillé par Alex pour veiller à ne pas la faire succomber était le monde à l'envers pour lui mais ce n'était pas une mauvaise idée quand on n'y réfléchissait bien. Bane avait reconnu que le scientifique était très intelligent et le lycan ne savait pas quel était les limites d'un être blessé par une balle. Néanmoins il n'était pas non plus très enchanté de cette présence mais décida de se taire pour cet fois.

Merci, Monsieur. Dans ce cas, très cher Alex si vous aviez l'obligeance de m'aider à arrêter l'hémorragie pour pouvoir la torturer comme il se doit ? Vous pourriez en profiter pour prélevait le sang sur la table, il était déjà là avant que Monsieur ne plante votre produit dans l'organisme de cet chose ?

Je n'ai aucun doute en votre loyauté très cher, je peut même vous avouer que je pense que vous êtes le plus loyal de nous deux envers notre dévoué chef. Je doute seulement de votre capacité à tenir en vie le vampire et vous n'arrangerez pas ce doute en la regardant avec votre petit regard avide d'expérience. Certes vous pouvez très bien la garder en vie, je vous assure que je sais à quel point, vous êtes intelligent, il faut vraiment l'être pour inventer une drogue aussi puissante, mais comme vous le dites, vous ne connaissait pas les raisons de ma manière d'agir.

Alex regarda Bane d'un air légèrement dubitatif. Il ne connaissait pas ses raisons... C'était vrai, mais cela ne changeait en rien les propos du maître d'armes, que le scientifique aurait pu sans mal qualifier d'hypocrites. Mais avant qu'il ne puisse répondre, Rufus les interrompit en leur demandant de se taire. Alex ravala donc la réplique qu'il destinait à Bane et écouta attentivement ce que le chef avait à dire. La drogue... En soi, ce n'était pas un problème, cela permettrait même à Cassandra de renouveler un peu le sang qu'elle avait perdu à cause de la balle de lumière...

D'après Bane, il était trop gentil avec cette créature du Mal, comme ce dernier disait. Mais eux aussi étaient de vils monstres, et si le Miséricordieux ne pouvait pardonner à un vampire, le ferait-il envers un lycan? Il était vrai que les vampires, plus que les lycans, avaient été bannis de la religion chrétienne, mais quand même...

Le Miséricordieux n'a pas les mêmes vue que les hommes, Bane. Il juge les actes et non l'origine ou la nature... Il est encore possible à cette "créature du mal", comme vous dites, de se racheter à Ses yeux...

Puis, Rufus expliqua comment allait se dérouler la scéance de torture. Pas trop compliqué, en fait... Bane allait commencer pendant une heure ou deux, puis Alex pourrait prendre cela en main. Bon arrangement. Alex hocha légèrement de la tête dans la direction du chef pour signifier qu'il avait compris et qu'il approuvait. Après, interférer serait assimilé à une désobéissance, et il n'y avait aucune raison de désobéir à Rufus... Surtout que c'était grâce à lui qu'Alex pouvait mener ses expériences, en grande partie. Bane, apparemment moins satisfait que lui, marqua également son accord.

Merci, Monsieur. Dans ce cas, très cher Alex si vous aviez l'obligeance de m'aider à arrêter l'hémorragie pour pouvoir la torturer comme il se doit ? Vous pourriez en profiter pour prélevait le sang sur la table, il était déjà là avant que Monsieur ne plante votre produit dans l'organisme de cet chose ?

Alex regarda Bane avec un air mi-surpris, mi-courroucé. Etait-il ironique dans sa manière de s'adresser à lui? Certainement. Mais ce n'était pas ce qui gênait Alex... En effet, comment quelqu'un pouvait-il encore penser, avec toutes les avancées technologiques, que le sang répandu sur la table était ne fut-ce qu'utilisable? Il avait déjà commencé à sécher, et même, le fait qu'il soit resté plusieurs minutes à l'air libre avait altéré irrémédiablement sa qualité... Mais enfin, le chef avait demandé qu'ils arrêtent de se disputer, il ne ferait donc pas de commentaire mordant... Une simple remarque devrait pouvoir passer.

Ce sang n'est absolument pas utilisable, Bane... J'ai besoin d'en prélever directement sur la "chose", comme vous dites... Mmh, pour l'hémorragie, il faut effectivement faire quelque chose... Une seconde.

Alex sortit de la pièce par où il était rentré, la porte derrière la table où la vampire était attachée. Dehors, à côté de la porte, il avait posé en arrivant une mallette, n'étant pas sûr qu'il en aurait besoin... Il ne voulait pas dévoiler ses inventions lorsqu'il n'y était pas vraiment obligé, un sentiment protecteur irraisonné envers ces machines qu'il considérait presque comme ses enfants...

Alex revint dans la pièce avec la mallette, la posa sur une petite table qu'il y avait dans un coin et l'ouvrit. A première vue, pas grand-chose d'intéressant dedans, des ciseaux, un pansement et des boîtes en carton... C'était le contenu de ces boîtes qui importait. De l'une d'elles, Alex sortit un fin tube de métal sans aucun signe particulier. De son extrémité émanait un étrange bourdonnement... Il se rapprocha à nouveau des deux autres lycans et leur expliqua ce qu'il comptait faire.

Je vais extraire la balle et cautériser la plaie en même temps... De cette manière, il n'y aura quasi pas de séquelles - sauf si vous préférez qu'il en soit autrement - et tout risque de décès disparaîtra sans pour autant que la douleur disparaisse...

Alex s'approcha ensuite de la table et regarda la vampiresse. Il ne voyait pas la trace de l'impact sur son corps... La balle était sans doute fichée dans le dos, il faudrait donc la retourner... On pouvait voir un très net changement dans l'attitude d'Alex, passant du sarcasme ennuyé à un professionnalisme qui ne se dévoilait que lorsqu'il avait quelque chose de bien précis à accomplir, un professionnalisme touchant à la maniaquerie parfois, mais qui le faisait néanmoins paraître un peu plus normal, si c'était possible...

L'un d'entre vous aurait-il l'amabilité de la retourner pour que je puisse voir le point d'impact?

[C'est fait un peu à l'arrache... Si ça ne vous convient pas, => MP, je changerai]

Dans la vie, que ce soit dans une vie de mortel ou d'immortelle, tout événement finit par se produire un jour. Qu'il soit désiré ou appréhendé. Il est impossible d'y échapper. A nous donc de nous armer contre les événements pour pouvoir les affronter de la meilleure manière qui soit. Dans ce village abandonné, dans cette misérable petite demeure, un tel acte était sur le point de se produire. Désiré, oh oui, il était désiré. Il était désiré par une bande de lycans peu scrupuleux dont le chef n'avait aucune honte à tirer dans le dos de certaines personnes alors que ces dernières étaient occupés avec d'autres choses bien plus intéressantes et importantes. Appréhendé, il l'était aussi. Mais par une personne (enfin ce qu'il en restait) qui était totalement opposée aux lycans. Elle ne leur ressemblait pas physiquement, ni mentalement, pas plus que biologiquement. Cassandra était vampire. Elle l'avait été jusqu'à ce jour, et elle comptait bien le rester encore un certain temps. Cet acte, cet acte de torture qui était sur le point de se produire. Elle l'appréhendait d'une certaine manière. La douleur, elle ne la craignait pas vraiment, elle se savait capable de résiste à des douleurs quasiment insupportables. Ce qu'elle redoutait, c'était les moyens de persuasion de ses hôtes. Elle ignorait à quel point les recherches d'Alex étaient poussées. Elle n'avait pas la moindre idée de quel genre d'expériences il avait déjà effectue. Est-ce qu'il avait déjà mis le sérum de vérité en marche? Et si c'était le cas, quel était sa puissance. Etait-il assez puissant pour faire cracher le morceau à un maitre vampire tel qu'elle? Si ce n'était pas le sérum de vérité, il s'agissait peut-être d'un détecteur de mensonges? Elle n'était nullement décidée à parler mais sait-on jamais. Si elle parlait, serait il capable de détecter les mensonges d'une personne aussi manipulatrice que Cassandra? Ces alternatives étaient peu probables, ce genre de découvertes, si elles existaient aurait certainement finies par se retrouver dans ses mains un jour où l'autre. Mais il fallait envisager le pire, se préparer à ce qu'elle savait inévitable.

D'un autre côté, à côté de cette torture physique qu'elle savait inévitable, il y avait une autre torture possible. La torture psychologique. La plus dure des tortures pourvu qu'elle soit bien exécutée. Personnellement, Cassandra ne l'avait jamais subie cette torture là. Tout ce qu'elle en savait, elle l'avait découvert à travers les médias. Durant certaines guerres qui se déroulent à l'autre bout du monde, certains hommes n'ont pas peur de torturer les prisonniers, tant physiquement que psychologiquement. Leur manière de torture physiquement n'était pas très innovatrice, c'était du "déja vu". Par contre, l'art de la torture psychologique était recherché. Ils couvraient les prisonniers de honte en les forçant à se promener complètement nus avec un sac sur la tête, ils les violait avec des objets étranges et inconnus, baffaient les fondements mêmes de l'humanité. Ils s'amusaient aussi à leur faire peur, en les menaçant. En disant qu'ils allaient tuer des personnes de leur famille si les prisonniers ne dévoilaient pas ce qu'ils savaient. Souvent cette tentative marchait à merveille. Dès qu'on parle de meurtre familial à un être humain, vous pouvez être surs qu'ils vous raconteront tous ce que vous désirez savoir... Ce genre de persuasion ignoble, les lycans pouvaient toujours la tenter sur Cassandra, elle ne fonctionnerait jamais. Pour elle, il y a avait seulement deux êtres qui comptaient pour elle. Nostra Baranovski et Vladimir Berlinski. Deux maitres vampires qui n'avaient rien à craindre d'une petite bande de chien galeux, pas besoin de s'inquiéter. Cassandra se demandait d'ailleurs comment est ce qu'ils auraient réagi dans pareille circonstance? Mais déjà, est-ce qu'ils auraient été aussi bêtes que pour se laisser avoir d'une manière aussi bête? Vladimir l'avait pourtant mise en garde, il lui avait dit qu'elle devait se méfier, qu'elle devait toujours surveillé ses arrières. Vigilance constante! Sinon, c'était la mort... Cette leçon là, la maitre d'armes ne comptait pas l'oublier un jour. Elle se promit de faire toujours attention à ce genre de choses la prochaine fois qu'elle se battrait. Si elle se battait encore un jour...

Mais le moment n'était pas venu de s'occuper de choses aussi futiles que de la torture physique et psychologique ainsi que du sort de ses deux amis. Il était temps de s'occuper de cette maudite bande de lycans. Il fallait qu'elle vide son esprit et qu'elle se concentre. Sinon, elle n'arriverait jamais à réprimer la douleur en elle.

Je vais extraire la balle et cautériser la plaie en même temps... De cette manière, il n'y aura quasi pas de séquelles - sauf si vous préférez qu'il en soit autrement - et tout risque de décès disparaîtra sans pour autant que la douleur disparaisse...

Extraire la balle? Cautériser la plaie? Elle détestait ce genre de méthodes tout comme elle détestait les balles de lumières qui avaient toujours tendance à aller se loger dans des coins délicats de son anatomie. Pourquoi d'ailleurs est ce qu'ils étaient toujours obligés d'utiliser des balles? Etaient-ils donc beaucoup trop couards pour oser venir l'affronter un sabre ou tout autre arme blanche à la main? La maitre d'armes n'aimait pas se battre avec des armes à feu, elle trouvait cette manière trop facile. Il suffisait de savoir viser pour abattre une cible. Où était donc le plaisir? La joie de se battre? Il n'y en avait aucun, ce n'était qu'une manière lâche.

L'un d'entre vous aurait-il l'amabilité de la retourner pour que je puisse voir le point d'impact?

La retourner? Et exposer ainsi son dos à cette bande de chien ne lui disait rien. Si on ne la retournait pas pour extraire la balle, le scientifique allait devoir extraire la balle par devant. Et ça, il n'en était pas question. Elle était bien trop enfoncée dans son organisme pour ne pas risquer d'endommager des organes vitaux en la retirant. Les prochains instants dans cet endroit lugubre risquaient d'être pour le moins amusant.

Maintenant, elle devait attendre. Attendre que cet organisme étranger soit extrait de son corps. Après, elle était bonne pour une petite séance de cautérisation. Et puis, finalement, la séance de torture à proprement parler pourrait enfin commencer. Dieu seul, celui dont Alex aimait tellement parler, savait pour combien de temps....

On sait tous à quel point le jugement qu'optempère le chef de meute ne peut être contesté, sous peine de certains sévices, voir même de mort. Une dictature, un système totalitaire? C'est certainement comme ça que le définirait les humains, comparant le chef des Lycans et ses accolytes à une nouvelle génération hitlèrienne. Tout ça pour quoi? Seulement pour se rassurer, se dire que c'est du déjà vu, que les meurtres finiront par cesser une fois que la personne responsable sera détruite par une grande puissance ou se suicidera. Mais ces pauvres petits êtres sont loin de se rendre compte qu'Hitler n'était rien à côté du monstre que pouvait être Rufus, tout simplement parce que ce dernier était fou, et avait de nombreuses lacunes, propre de l'espèce humaine. Rufus lui frise la perfection, ou du moins ne se laisserait pas abuser par les petites inventions de scientifiques qui n'exerçent leur métier que pour le fric que cela leur rapportera, il est bien plus futé. Plongé dans des pensées beaucoup trop supérieures pour quiconque dans la pièce puisse les comprendre, Rufus croisait les bras, le regard indifférent à ce qui se passait autour de lui. Cette séance de torture s'avérait être assez palpitante pour les deux compères, mais en fin de compte Rufus quant à lui n'en était pas pleinement satisfait. Ce qu'il voulait par-dessus tout, c'était Hélèna, et pas son maître d'arme qui était plus vulnérable et moins difficile à capturer. Et surtout, Cassandra n'avait pas le passé d'Hélèna, elle n'exerçait aucun attrait affectif pour lui, aucun défi. Se retrouver en face de la personne qu'il avait aimé par contre serait bien plus intéressant, cela lui permettrait de voir quelles sont véritablement ses capacités, si sa volonté de gagner cette guerre suffirait pour effaçer toute traçe d'humanité et de sentiments enfouis au fond de son être.

Rufus jonglait entre son apparance humaine et celle de Lycan. D'un point de vue pratique, il était plus aisé pour lui de se déplacer dans un endroit si confiné en étant "humain", mais il se sentait tellement plus fort une fois transformé qu'il avait finit par s'arrêter sur ce dernier choix. Ecoutant d'une oreille attentive les discours des deux Lycans, Rufus passa sa patte derrière une de ses oreilles, éboruiffant légèrement ses poils soyeux d'une couleur argentée qu'aucun autre loup ne possédait, reflet d'une beautée sans égale chez les siens. Il observa alors le vampire, qui ne semblait vraiment pas bien, ce qui bien entendu était bon signe. Cette insolente ne faisait plus aucune remarque désobligente, il en conclua que la drogue avait bien fait son effet, et il était vraiment agréable de ne plus l'entendre jacasser. Son attention se focalisa alors sur Alex, qui demandait à ce qu'on l'aide. Rufus observa Bane l'espace d'un dixième de seconde, et avant même que celui-ci ne réagisse ou réponde, Rufus tenait Cassandra dans ses bras et la retournait sans perdre de temps. Une tâche que certains jugeraient sûrement comme inapropriée pour un Lycan du statut de Rufus, mais en fait ce dernier estimait qu'il était préferable de s'en charger soi-même et d'éviter une quelconque erreur.

D'après la légende, les vampires sont perçus comme des êtres dotés d'une incroyable beautée, du moins à l'oeil humain. Cela nous prouve une fois de plus que l'espèce humaine se contente de peu, c'est déplorable..

Un grand sourire narquois fit son apparition, il savait très bien que Cassandra entendait chacune de ses paroles, même si elle semblait peu capable de répondre vu son état. Rufus avait une de ses pattes logée sur son ventre pour la tenir, et avec l'autre, il se permit de parcourir son dos puis sa nuque. Lorsque il estima qu'Alex avait terminé son travail momentané, Rufus pencha sa tête en direction de la chevelure de Cassandra, et finalement lécha la joue de celle-ci. La froideur de sa peau ne le surprit pas le moins du monde, il y était habitué depuis le temps. Contraste assez singulier chez les les Lycans et les vampires, puisque Rufus lui ne serais-ce que par sa fourrure avait une température bien élevée. Aimant le fait de la déshonnorer un peu plus ne serais-ce que par ce genre de gestes inaproprié, Rufus émis un rire sadique perceptible seulement par Cassandra puisqu'il était tout près de son oreille. Il la lâcha finalement, prenant soin de la repositionner correctement et se détacha complètement d'elle. Il adressa un signe de tête à Bane, significatif du fait qu'il avait le feu vert pour commençer sa petite séance de torture. Il alla alors prendre place dans un fauteuil, qu'il avait demandé à un autre des lycans. Il s'installa dedans confortablement, et demanda un cigare qu'on se âta de lui amener. Contrôlant les élèments, il n'eut même pas besoin de briquet, allumant celui-ci en créant une simple petite étincelle qui jailit de nul part. Il fuma alors lentement, admirant le spectacle pour ainsi dire. Contrairement à l'allure décontractée qu'il arborait et sûr de lui, Rufus cogitait néanmoins et était sur le qui-vive, ne voulant pas se laisser distraire sachant que l'enlèvement de Cassandra sera certainement très vite apperçus chez les vampires, ça n'était qu'une question de temps. Il fallait donc resté concentré et ne pas écarter l'éventualité d'être découvert et attaqué de toute part, même si c'était loin de l'effrayer..

[Le nouveau design me permet de reprendre ma couleur de parole xD. Le post est de mauvaise qualité mais cet fois c'est voulu, j'ai pas beaucoup de temps mais vu qu'hier on m'a ordonné de répondre vite j'ai fait un truc à l'arrache xD]

Bane observait Alex retirait la balle du dos de Cassandra avec l'aide de Rufus le regard vide, l'air pensif. Il réfléchissait à la manière dont il allait torturer Cassandra. Il savait les questions qu'il pourrait lui poser et puis au cas ou il n'avait pas d'idée à ce sujet, les autres lycans auraient des questions qu'il pourrait poser à lui proposait. Mais la manière dont il pouvait la torturé, ça il n'en avait aucune idée. Il faudrait sûrement favorisé une torture psychologique et ainsi profiter de l'effet de la drogue qui aiderait beaucoup cette torture. Une torture physique n'inquiétait sûrement pas le vampire et puis la drogue dans ce cas n'aiderait pas puisqu'elle ressentirait beaucoup moins la douleur.
Bane avait fini par décider d'utiliser ses pouvoirs pour l'aider dans cet tache. Le fait de plonger Cassandra dans un cauchemar était un bon avantage qu'il allait utilisé. Il avait déjà réfléchi à quel sorte de cauchemar la vampire allait devoir faire face. Un sourire sadique avait fait son apparition.

-D'après la légende, les vampires sont perçus comme des êtres dotés d'une incroyable beauté, du moins à l'oeil humain. Cela nous prouve une fois de plus que l'espèce humaine se contente de peu, c'est déplorable...

Rufus fit ensuite un signe à Bane pour lui montrait qu'il pouvait commencé la torture. Bane eut un petit geste avec la main comme pour un au revoir. D'un coup le décor pour lui même et Cassandra se transforma. Ils étaient dans une autre pièce sombre, Bane pointait une arme à sa gauche ou un personnage était assis, attaché même. Le lycan regardait en direction de Cassandra. Elle était attaché à une table, la même que celle de la pièce dans laquelle il se trouvait juste avant. La tapisserie était bleu foncé, très propre et très jolie. On ne distinguait pas le sol de cette pièce, il faisait noir au sol. Elle était vide visiblement, aucune fenêtre et même aucune porte. Cassandra pouvait maintenant distinguait que l'individu sur lequel Bane pointait une arme était Vladimir et qu'il était ensanglanté.

Tu viens juste de te réveillé d'un mauvais cauchemar dans lequel je t'avait plongé. Pourtant la réalité est bien pire comme tu peut le constaté.

Grâce à la drogue il n'avait eu aucun mal à entrer dans la tête de Cassandra. Il voulait faire passer le cauchemar pour la réalité et la réalité pour un cauchemar. Chose facile grâce au produit d'Alex, il se rendait enfin compte que Rufus avait raison de donner ne serait-ce qu'un minimum de confiance à ce lycan. Bien que ça ne changerait pas son regard mais... Bane souriait. Dans ce cauchemar, Cassandra était assez consciente pour pouvoir parler et se défendre même si les liens qui la retenait l'empêchait de bouger. Bane tira une balle dans le pied du vieux vampire qui ne brncha même pas, comme si la douleur ne le dérangeait pas mais c'était bien le Vladimir que Cassandra devait connaître. Il suivit son tir d'un grand rire sadique qui résonnait très fort dans la pièce, qui couvrait par la même occasion les insultes de la maître d'arme vampire.

Calme toi ma grande. Alors je t'explique soit tu me donne le maximum d'info sur ton QG et ta race et je te laisse partir toi et ton papy ou soit il meurent et ensuite c'est au tour de Nostra. A toi de voir !

Il avait prononcé ces paroles d'une voix sévère puis d'un claquement de doigt avait ouvert une trappe au sol dans lequel Nostra se trouvait lui aussi dans un très mauvais état. D'un autre claquement de doigt Bane libéra Cassandra qui comme il s'y attendait lui fonça dessus. Il esquiva tout les coups qu'elle essaya de lui donner. Cela l'amusait de pouvoir décider tout ce qu'il voulait qu'il se passe dans un simple cauchemar.

Rufus avait retourné la vampire et les deux lycans le regardaient, attendant probablement qu'il extraie la balle du dos de celle-ci. Alex poussa un imperceptible soupir. Ils n'avaient pas encore compris que les balles de lumière ne s'extrayaient pas avec des outils, mais qu'il fallait tout simplement les faire disparaître? Enfin, techniquement on pouvait les extraire avec des outils... Et apparemment c'était ce que les deux lycans attendaient. Deuxième soupir. Alex rangea son petit appareil dans la mallette et sortit une pince bien plus grossière, bien plus rustique.

Alex s'approcha de la vampire, la pince à la main. Les extrémités de celle-ci étaient recouvertes d'un alliage spécial qu'il fabriquait dans son laboratoire, et qui considérait la lumière comme une matière tangible... Un autre outil serait passé à travers la balle. Le scientifique saisit la balle entre les extrémités de la pince et la retira d'un coup sec de son logement. La douleur devait être terrible, mais pas au point que la vampire ne s'évanouisse... Il fallait la garder en état pour la torture, aussi. Il cautérisa ensuite grossièrement la plaie avec la balle-même. En effet, les balles de lumière avaient la particularité de chauffer puis de se désagréger à l'air libre... C'était même plutôt pratique. Le scientifique marqua ainsi à jamais le dos de Cassandra d'une cicatrice circulaire de la taille d'une pièce de monnaie. Il n'en avait aucun remords. C'était une bien piètre expiation en regard des péchés qu'elle avait commis...

Puis, la torture commença. Enfin, rien de bien impressionnant, sachant que Bane avait "simplement" plongé Cassandra dans un cauchemar... Alex avait déjà entendu parler de ce pouvoir, mais ne l'avait jamais vu à l'oeuvre. La vampire restait quasi immobile, ses paupières tressautant de temps à autre... Pour sûr, ce qu'elle devait vivre n'était pas agréable. Bane remonta ainsi un peu dans l'estime du scientifique. Sa technique de torture était plus élaborée que ce que ce dernier en avait pensé au premier abord...

Le scientifique s'installa donc sur une chaise et attendit. Bane gardait une immobilité quasi parfaite, tout comme la vampiresse. Une heure s'écoula, puis deux, puis trois. Alex ne songea pas à réclamer son tour. Cela ne l'excitait pas spécialement, et puis, si le lycan était efficace... Tout ce qui comptait pour lui était le sang qu'il pourrait récolter chez la vampire, pour ses expériences...

Six heures s'étaient maintenant écoulées, et les effets de la drogue devaient commencer à disparaître. Bane était toujours occupé avec la vampire. Alex jeta un regard du côté du chef, puis dit:

- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je lui prélève du sang maintenant, Rufus?

Puis, il se leva et alla prendre dans sa mallette une pochette, comme celles utilisées dans les hopitaux pour les transfusions de sang, ainsi que le reste de son matériel. Puis il s'approcha de la vampire et lui planta l'aiguille dans une de ses artères principales, au niveau de l'avant-bras. Sans doute que dans le cauchemar que lui faisait vivre Bane, elle n'avait rien senti... La pochette se remplit rapidement. Un litre, peut-être même un litre et demi? Bien suffisant pour les expériences d'Alex... Suffisant également pour que la vampire se sente faible pendant quelques heures, si pas quelques jours. Mais insuffisant pour la tuer. Cela, Rufus ne l'aurait jamais permis... Alex alla ranger le précieux liquide dans sa mallette, ainsi que le reste de son matériel. C'était trop précieux pour risquer de le perdre...

Une fois sa mallette refermée et posée à ses pieds, le scientifique se rassit sur sa chaise. Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre que Bane en ait fini avec Cassandra... Alex espérait qu'il aurait réussi à récolter les informations souhaitées. Si ce n'était pas le cas, le chef allait sans doute être en colère... Et il n'était pas bon de voir Rufus en colère.

Les plaisanteries houleuses avaient commencé. Rufus était déjà en train de faire des remarques sur le fait que les vampires n'étaient pas aussi beau que ce que les humains prétendaient. Cassandra leva simplement la tête en entendant cette remarque et le regarda dans les yeux. Elle aurait très bien pu aussi commencer tout un plaidoyer qui expliquait la beauté des vampires par rapport à l'esprit guère développé des lycans. Elle aurait pu lui répondre qu'il ne savait rien de ce qu'était la réelle beauté. Mais, elle n'y voyait aucune utilité. Tout ce qu'il voulait, c'était de la faire réagir, de la provoquer. Mais, elle n'en avait réellement aucune envie, à quoi cela aurait-t-il donc pu servir? Elle n'était pas en position de force et cela n'aurait certainement pas changé la situation. De toute manière, c'était ce que Rufus voulait, il voulait qu'elle réponde, il voulait qu'elle s'énerve, que la rage monte en elle pour qu'elle commence à répliquer à s'épuiser encore plus. Mais elle n'était pas intéressée...

Rufus prit même plaisir à balader ses mains sur le corps de cette jeune créature de rêve. Il voulait la faire réagir à nouveau, profiter de son impuissance. Lui montrer qu'il était le plus fort, la soumettre... Il était resté un homme dans une certaine mesure, il pensait toujours comme eux. Il cherchait à humilier et à soumettre les femmes. A ses yeux, il ne devait s'agir que des simples objets avec lesquels il pouvait faire joujou.
Mais, d'une certaine matière, n'était-elle pas comme lui? Elle n'avait aucun respect pour le sexe masculin. Elle les traitait aussi comme des objets et s'amusait à les manipuler au gré de ses désirs et de ses pulsions. Elle aimait leur faire miroiter des choses, leur faire croire tout ce qu'ils voulaient pour ensuite prendre tout le pouvoir nécessaire et les tuer ensuite. Peut-être que si les hommes n'avaient pas tant joué avec son coeur quand elle était jeune cela ne se serait jamais produit. Elle ne faisait que se venger d'une certaine manière... Il n'y avait donc pas à la blâmer...

Mais, elle devait se forcer à ne pas trembler en sentant ces mains parcourir son corps. Des souvenirs émergeaient, ceux de cette terrible nuit qu'elle ne pourrait jamais oublier, même étant devenue vampire. La colère montait en elle, elle détestait qu'on la prive ainsi de sa liberté, qu'elle soit ainsi réduite à l'impuissance. A cause de simples chaines et d'une horrible drogue qui polluait son sang. Peut-être que les effets de la drogue avaient déjà commencés à apparaitre et qu'elle allait pouvoir utiliser son pouvoir pour créer une diversion? Elle inspira profondément, se concentra, chercha toute la volonté que son corps possédait encore et...

Le décors changea, elle se retrouva dans une pièce nouvelle. La pièce était complètement vide. Pas de fenêtre, pas de porte, aucune ouverte pour laisser rentrer la lumière. En face d'elle, il y avait un lycan: Bane. Et un autre être était tout comme elle assis et retenu par des chaînes. Elle connaissait cette silhouette, c'était celle d'un vampire qu'elle affectionnait tout particulièrement... Vladimir, son père vampirique. Et Bane le tenait en joue... Il était prêt à tuer. Il voulait la faire souffrir, la faire avouer ce qu'elle savait... Et pour lui montrer qu'il n'hésiterait pas un seul instant à tuer son père, il lui tira dans le pied avec la balle de lumière. Ce dernier ne dit rien mais sera les dents de douleur. Il n'irait jamais jusqu'à rendre sa douleur publique devant un lycan. Mais, Cassandra ne put s'empêcher d'injurier Bane de tous les noms en voyant cela. Et dire qu'elle l'avait considéré comme son égal le temps d'un combat...

Calme toi ma grande. Alors je t'explique soit tu me donne le maximum d'info sur ton QG et ta race et je te laisse partir toi et ton papy ou soit il meurent et ensuite c'est au tour de Nostra. A toi de voir !

Nostra? Il était là aussi? Non, c'était impossible... Deux vampires aussi puissants que Vladimir et Nostra ne se faisaient pas avoir aussi facilement. C'était impossible qu'ils se fassent avoir ainsi par Bane. Il y avait certainement anguille sur roche... Mais, elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à ce problème. Car Bane venait de la relâcher et elle se jeta sur lui. Voir Vladimir et Nostra ici lui avait donné la force. Elle devait se battre pour eux, et éliminer cet ennemi...

Pas besoin de m'expliquer si j'ai l'occasion de te tuer...

Ses sais n'étaient pas accrochés à ses hanches comme normalement. Mais n'était elle pas une machine à tuer? Elle était capable de se dépêtrer des plus horribles agresseurs. Bane allait aussi y passer...

Un bruit résonna dans sa tête, des lycans qui rugissaient, un combat qui commençait. C'était en elle et pourtant cela ne se produisait pas ici. Etrange... Pour mieux comprendre, elle s'éloigna de son adversaire en sautant au plafond. Elle n'avait besoin que de quelques secondes, juste le temps de pouvoir comprendre d'où venait ce bruit. Le bruit de son combat avec Bane avait cessé mais l'autre bruit était toujours là. Mais, il venait de sa... tête? Oui, c'était bien ça, le bruit provenait de l'intérieur de sa tête. La maitre d'armes comprit alors, elle s'était fait bernée, ce n'était pas la réalité mais bien un cauchemar. Et l'endroit où elle se trouvait avant été bien la réalité. Mais comment parvenir à sortir de son cauchemar?

Un vieux morceau de métal traînait sur le sol. Cassandra sauta et alla l'attraper avant de se l'enfoncer dans le ventre. Elle aurait dût souffrir et pourtant il n'en fut rien. Elle ne sentait absolument rien et le sang qui coulait sur ses doigts lui paraissait comme étranger. Ce fut le petit rien qui manquait à son cerveau pour comprendre qu'elle rêvait. Et il parvint à la renvoyer vers la réalité...

C’était un Vladimir des plus irrités qui faisait les cent pas dans sa chambre, arpentant le plancher en long en large et en travers avec une expression de pur agacement peinte sur son visage. Depuis combien d’heures l’attendait-il ? Mieux valait ne pas chercher la réponse à cette question, sans quoi le vampire aurait vu son inconfort du moment se muer en une colère noire. Autant pour lui, qui détestait qu’on le pousse à sortir de la sorte de ses gonds, que pour Cassandra lorsqu’elle passerait la porte pour enfin daigner honorer leur rendez-vous… il était plus sage d’occulter cette pensée et la réponse qui se comptait cependant en heures.

Oups, trop tard.

Le constat s’était insinué vicieusement dans l’esprit de celui qui tentait de le repousser. La hargne et le dépit, gangrène sentimentale à haut pouvoir infectieux, commençait gentiment à creuser le nid au beau milieu de sa cervelle. Son sang allait bientôt bouillir et il y avait une chance sur deux pour que Cassandra finisse coller à un mur à peine le seuil de la pièce franchie, et pas pour une séance de mamours passionnés, au contraire. D’ailleurs… cela n’était plus arrivé depuis la fameuse nuit où Vladimir avait, sans qu’il ne puisse encore s’expliquer pourquoi même aujourd’hui, fait d’elle sa digne descendante.

Tiens… Une loupiotte s’alluma dans la caboche du sire Berlinski. Un éclair fulgurant et soudain se fit en lui à l’évocation mentale de ce terme en particulier.

Descendante

Le lien. Le sang.

* Petite insolente… puisque tu as décidé que le manque de respect à mon égard était une chose que tu pouvais te permettre…*

Le seigneur vampire ferma les yeux et se tint un bon moment immobile au beau milieu de la pièce, sans ne serait-ce qu’un battement de cils. S’il témoin il y avait eut, il aurait fini par hériter d’un nouveau surnom du style Bouddha ou essuyé une raillerie liée à la concentration intense qui se lisait à présent sur chacun de ses traits, aussi figés désormais que ceux d’une statue de marbre.
Les prunelles grises reparurent, animée d’une lueur anxieuse et d’un sentiment d’urgence, lorsque se rouvrirent brusquement ses paupières pale. Il souffla la myriade de chandelles qui se consumaient sur le rebord de la fenêtre et sortit immédiatement. Un détours par les appartements d'Héléna, pour y laisser une missive la prévenant du sort actuel d'une de ses protégées, glissant sous sa porte un bout de papier où il avait griffonné à la va vite les indications nécessaires pour que la chef de clan le rejoigne, si d'aventure elle avait le message à temps.

Absent.

Le pas de Vladimir tenait presque de la course tant son allure était soutenue et son expression indiquait qu’il ne voyait ni n’entendait personne, ne portait attention en aucun cas au monde alentours et tant pis pour qui lui rentrerait dedans… qu’il n’attende pas d’excuses, elles viendraient encore moins que d’habitude. Toutes ses capacités mentales étaient concentrées sur le pistage de Cassandra. Elle était son « enfant », une partie de lui s’écoulait invariablement en elle depuis une nuit passée à ses côtés… Il ne se servait jamais de cet avantage que lui procurait le lien. L’espionnage de sa protégée n’était pas un acte auquel son père spirituel s’abaissait. Bien qu’elle eut le don d’éveiller chez lui des comportements sans queue ni tête. Cela dit, certaines limites étaient à ne pas franchir…
Mais force était de constater qu’en cette soirée, le mesuré Vladimir Berlinski perdait toute notion des bornes à ne pas dépasser, encore une fois sans comprendre pourquoi.

* Cassandra… je te jure que quand je mettrais la main sur toi, tu vas…*

Sans qu’il ne s’en aperçoive, totalement concentré sur la piste mentale qu’il suivait, ses pas l’avaient automatiquement guidé vers…Miséricorde. Le territoire lycan.
Ainsi, cette sensation diffuse qui l’avait prit à l’instant du contact avec Cassandra. Le frisson mauvais qui lui avait parcouru l’échine et qui le reprenait avec plus d’intensité dans le silence inquiétant qui planait sur le village a priori déserté… L’explication tenait à ce simple fait.

Cassandra était ici. Seule.

Mais dans quel état ?
La haute silhouette du vampire se tourna alors vers une ruelle en particulier, qu’il descendit d’un pas plus lent cette fois ci, afin d’éviter qu’un bruit quelconque ne lui échappe ou ne vienne révéler prématurément sa présence. L’instinct de ses saloperies de boules de poils hirsutes suffirait déjà bien à lui causer des soucis. En plus de ceux que sa fille adorée venait de lui refiler indirectement.
Un coup d’œil rapide pas la fenêtre d’une des baraques décrépies lui en apprit un peu plus.
Trois adversaires. Deux qui pour lui tenaient plus du chiot que du molosse enragé apte à le faire reculer prudemment pour soustraire ses miches à d’éventuelles morsure… mais un qui lui laissait à penser que la partie ne se résoudrait quand même pas sans frictions. Une arrivée furtive était à exclure, puisqu’il n’y avait que les fenêtres et la porte principale pour atteindre la petite pièce qui faisait office de terrain de jeu aux lycans inconscients.

* Bien… allons y façon barbare. Ça manque d’élégance mais tant pis. *

Vladimir joignit le geste à la pensée, enfonçant violemment la porte. Le son retentit avec pertes et fracas avant de se dissiper et de laisser planer à sa place dans l’air, la mélodie railleuse de la voix profonde et caressante du vampire.

- Séance de bondage ma chérie… ? Et bien, tu m’avais caché ton gout pour l’exotisme. Tout à fait dans le ton glauque et sans classe des environs cela dit. Ta manière d’honorer leur hospitalité je suppose, que de t’abaisser ça…
Messieurs, bien le bonsoir.

Le sourire qu’il leur adressa était des plus froid, encore volontairement dépourvu de trop d’hostilité, au cas où ils auraient eut la présence d’esprit de vouloir s’arranger. Mais découvrant l’intégralité de ses canines, le rictus sarcastique disait aussi que les choses pouvaient tout à fait mal tourner, s’ils le désiraient ainsi.

- Vous êtes à ce point en manque de virilité qu’il vous faille être trois pour empêcher la princesse de s’envoler ?

Quelle était cette sensation étrange ? Pourquoi l'instinct de La Damnée était-il aussi éveillé que ce soir ?
Elle l'ignorait...
Tout en aiguisant son arme, recueillit dans le silence de ses appartements, la vampire relevait de temps à autre son regard vers la lune, observant son halo de lumière pale et doux qui lui formait une tiare de lumière, soulignant avec grâce cette souveraine des ténèbres. Fronçant doucement de ses sourcils, Hélèna baissait alors de nouveau ses yeux vers la lame de son épée, l'aiguisant puis la nettoyant par des gestes alourdit de tendresse. Peut-être se trompait elle...Peut-être que tout ceci n'était que le fruit de son imagination...

Ou peut-être pas ?! Principalement guerrière, la première chose à savoir était de se fier à son instinct. Celui de la Damnée était parfaitement éveillé. De plus, la lune ce soir était pleine. Cette forme généreuse et dévoilée de cet astre signifiait beaucoup pour les deux races ennemies principalement nocturnes. Etant assise là où un doigt de lumière provenant de la lune la désignait, Hélèna commençait à avoir soif...Soif de sang.
Elle commença alors à prolonger du bout du doigt un côté tranchant de la lame, appuyant de plus en plus sur le bout de son index. Une goutte de sang perla, tandis que le doigt continuait de descendre le long de ce fil tranchant et aiguisé s'écorchant de plus en plus. Une fois arrivée contre le manche de l'arme, Hélèna retira son doigt ensanglanté qu'elle retourna vers elle, observant ce dernier avec un regard éteint. A la douleur, n'y pensez même pas. Elle ne ressentait strictement rien
Commençant alors à lécher son sang maudit des Dieux, Hélèna laissa tomber son arme sur le sol, tout en se relevant. Il fallait qu'elle aille chasser. Elle ne pouvait plus tenir dans sa chambre. La Damnée lança un regard sur l'extérieur de la propriété, se postant devant sa large fenêtre qui lui offrait une splendide vue des jardins extérieurs du Manoir ainsi que l'entrée de celui-ci. Des silhouettes entraient et sortaient librement, certaines en groupe, d'autres non. Hélèna avait bien fait passer le message de ne pas sortir seul, mais bien avec au bas mot deux vampires. Elle fronça des sourcils, se souvenant alors de sa maître d'armes. Celle-ci n'avait pas manifesté signe de vie depuis un moment, et Hélèna ne pouvait écarter aucune possibilité en ce qui concernait la raison de cette absence. Cassandra aimait sortir seule. La sotte.

Se détournant de sa fenêtre en un profond soupir, Hélèna arborait un air grave à présent. Elle se déplaça vers sa commode dans un doux bruissement d'étoffe, portant une robe des plus longues cette nuit là. Glissant ses mains pâles dans des gants en cuir, la Damnée déposa sur ses épaules son long manteau noir qui se refermait par un bouton à la hauteur du cou. Elle s'empara de son arme blanche, qui était à présent aussi coupante qu'étincelante. Le temps de la chasse était arrivé. Elle tâchera au passage surtout de rappeler aux plus imbéciles de ne pas sortir seuls. Elle s'apprêta alors à sortir de ses appartements lorsque son regard se posa sur un bout de papier, apparemment glissé sous sa porte. Le ramassant sans empressement, loin de se douté l'importance de son contenu, Hélèna changea pourtant doucement d'attitude, commençant alors à reconnaître cette écriture penchée...Vladimir. Ce qu'il disait laissa la Damnée pensive tandis que ses yeux parcourait le bout de papier de droite à gauche, comprenant la gravité de cette requête. Relevant la tête tout en transformant le message en une vulgaire boule de papier, Hélèna quitta ses appartements d'un pas vif.
Dès qu'elle voyait un vampire, elle lui ordonnait à ce qu'il la suive, regroupant ainsi déjà derrière elle une dizaine de vampires, tous hébétés, sans qu'ils ne sachent vraiment ce que leur chef voulait d'eux. Une fois arrivée à la salle commune, elle refit le même manège, ordonnant à tout ceux présents de la suivre. Ils étaient temps de faire bouger ces fainéants. Pour les vampires présents, l'allusion était déjà comprise. Ils allaient passer à l'attaque.

Ainsi armés d'une dizaine de vampires, Hélèna et les siens se dirigeaient vers le vieux village, comme l'indiquait Vladimir. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, des chauves-souris qui venaient par deux survolaient ce groupe d'immortels, finissant par devenir un nuage noir qui ne cessait de grossir progressivement.
Cinq kilomètres avant, les vampires se dissimulèrent dans une brume qu'ils créèrent et qui les devançait doucement mais sûrement. Avoir capturé Cassandra fut une grave erreur. La plus grave de toute, sûrement. Mais à présent, Hélèna avait une bonne raison de faire du rentre dedans sans sourciller ! Grâce aux sorts des vampires, le village se voyait recouvert d'un voile de brume. Hélèna fit un geste avec son bras, incitant à chacun de se taire. Il ne fallait surtout pas se faire repérer...Ce serait trop bête.
Les yeux de fauves de la Damnée se mirent à rougeoyer doucement tandis qu'elle regardait de tout les côtés, voir si une présence étrangère n'était pas présente. L'odeur de lycan était si forte qu'il n'y avait pas à se demander deux fois qui pouvait bien habiter dans ce village délabré. Hélèna divisa alors les vampires en deux groupes, tandis que les chauves sourirs commençait à s'établir partout dans le village, prenant place sur les corniches, les toits, les rebords de fenêtres....
Se fondant dans les ombres, le village fut bien vite encerclé. Recouvrant alors son visage de sa capuche, Hélèna posa sa main sur le manche de son arme, avant de pénétrer dans le village. Son ouïe sur-développée la guidait, entendant bien des bribes de voix, non loin...

Elle aperçut alors cette maison qui tenait par on ne sait quel miracle debout, illuminée de l'intérieur par une lumière jaune blafarde. L'excitation de la Damnée grandissait fortement, sentant son sang qui bouillonnait dans ses veines. Son instinct ne l'avait pas trompé...La lune non plus. Cette nuit était vraiment spéciale.
Elle grimpa alors sans bruit sur le toit, et se mettant accroupie dessus, Hélèna fronça des sourcils, tentant de capter ce qu'ils se disaient. Mais une chose était sûre, Cassandra et Vladimir étaient là...Leurs auras étaient tout à fait reconnaissable. Hélèna attendait maintenant qu'une de ces pourritures osent sortir de cette barraque moisie...

Ils étaient finis.

[Désolé si c'est court et moche mais je manque de temps avec mes stages alors déjà que je suis nul, ça me fait faire des trucs encore pire, donc désolé =(]

Bane avait un contrôle presque total sur le cauchemar qu'il avait créait. Si il le voulait il pouvait faire ressurgir des chaînes du sol et rattaché la vampire énervée. Malheureusement un bruit de fond envahit la pièce, quelque chose que le lycan n'avait pas ordonné et ne contrôlé pas. Le bruit provenait de l'extérieur du cauchemar, il devait se passé quelque chose et Bane devait s'attendre à sortir précipitamment du cauchemar car il était vulnérable. Pourtant il avait encore un peu de temps devant lui car Rufus était dans la pièce et la confiance totale qu'il avait en lui permettait de passé outre la peur d'une attaque sournoise.
Il releva les yeux et remarqua que la maître d'armes vampire avait elle aussi marqué un arrêt afin d'écouter la provenance du bruit. Son intelligence lui permit de ne pas mettre longtemps à comprendre la réalité des faits et elle s'enfonça un vieux morceaux de métal qui traînait au sol. Elle disparu en une étrange fumée. Bane eut juste le temps de se taper le front pour avoir négligé de faire disparaître ce morceau du cauchemar qu'il avait crée puis il réapparu dans la pièce qu'il avait quitté pendant un moment. A présent la pièce était occupé par un nouveau personnage, Vladimir. Ce vieux fou était venu s'aventurer dans un territoire qui n'était pas le sien et il en payerait le prix.

- Séance de bondage ma chérie… ? Et bien, tu m’avais caché ton goût pour l’exotisme. Tout à fait dans le ton glauque et sans classe des environs cela dit. Ta manière d’honorer leur hospitalité je suppose, que de t’abaisser ça…
Messieurs, bien le bonsoir.

T'as pas remarqué qu'on était plus que trois le vieuxBane montra de la tête la petit trentaine de lycan présent, la plupart avait même pris leur forme animal à l'arrivée du vampire mais resté immobile en attendant l'ordre d'attaquer, Tu viens de faire une grave erreur et si tu ne compte que trois lycans en croyant que tout nos disciples ne seront pas a la hauteur de ta carcasse tu te trompe.

Bane n'aimait pas beaucoup le ton que le vieux vampire avait pris. Et surtout cet manière qu'il avait eu de montrer ces crocs pour les impressionnaient. Impressionner Rufus ? Impossible et il n'avait pas non plus impressionné le maître d'armes lycan. Bane avait d'ailleurs sorti son poignard prêt à bondir sur l'ancien. Il était "vivant" depuis bien trop longtemps, bien que le mot vivant ne convenait pas trop à un vampire, et Bane avait décidé de mettre un terme a cette "vie". Cet exemple pourrait ensuite servir d'exemple à tout les vampire qui voudrait ensuite s'aventurer dans le camp lycan.

Le lycan ne bougeait plus prêt à se servir de ce poignard long, fin et brillant qui le faisait bouillonnait d'envie. L'envie de tuer. Bien sûr il devait attendre que Rufus fasse bougé ses lèvres et prononce l'ordre qui lui permettrait de se faire plaisir.
Bane jeta un oeil en direction de Cassandra puis lança un mollard au sol pour montrer le dégoût qu'il éprouvait envers elle.

Désolé on n'ai pas trop branché vampire côté orientation sexuelle mais chez vous l'inceste est très régulièrement pratiqué d'après ce que j'ai ouïe. Alors si t'es en manque on te la prête mais fait ça vite car après on doit te tuer puis continuer de la torturer. Tu comprend on peut pas être trop retardé, on n'a un emploi du temps assez chargé !

Jusqu'à présent, les opérations se passaient exactement comme l'avait prévu Rufus, il contemplait le spectacle de la vampire séquestré comme Napoléon avait contemplé sa victoire à Austerlitz. D'un air serein et malicieux, il regardait Bane à l'oeuvre. Ce petit avait d'énormes capacités aux yeux du chef Lycan, et il était sûr qu'en continuant de le former de façon intensive ses prouesses en serait décuplé. Il avait déjà assisté à cela, mais voir Cassandra en plein cauchemard était bien plus réjouissant que si cela avait été avec un individu langda. Il s'était laissé aller sur un fauteuil, sans pour autant garder l'oreille attentive au moindre bruit suspect. Il restait statique, le temps ne lui importait guère, tant qu'elle souffrait tout lui allait. Il n'avait aucunement besoin d'aller se dégourdir les pattes ou bien de dormir, il était en pleine forme et n'attendait qu'une chose: la voir implorer une mort rapide. Ca serait sûrement l'apothéose, mais il ne comptait pas l'obtenir rapidement. Peut être même devra-t-il attendre qu'elle s'apperçoive que le soleil pointe à l'horizon pour réellement paniquer et en venir à une décision aussi extrème. Rufus s'était néanmoins distrait quelques heures en prenant place face à un vieux piano qu'il avait raccordé rapidement et auquel il s'était adonné. Rufus était en effet un vrai virtuose, il jouait du piano comme s'il était lui-même le créateur de cet instrument, le maîtrisant à la perfection. Il ne s'était arrêté de jouer que lorsque la voix d'Alex s'était élevé dans les airs. Les doigts positionné encore sur les touches, il avait à peine tourné la tête vers le lycan, répondant d'une voix sans attache mais qui paraissait tout de même aimable.

Bien sûr, je vous laisse carte blanche.

Il se remit à sa tâche, qui lui paraissait tout à fait approprié. De toute manière il ne comptait pas prendre les choses en main avec Cassandra, un vampire de son espèce ne méritait pas que lui, Rufus, lui fasse l'honneur de l'achever de ses propres pattes. La mélodie qu'il jouait n'était pas censé réchauffer les coeurs, elle transportait simplement les gens qui l'écoutait dans un univers parallèle, développant des sentiments qu'on est incapable de mesurer avec des mots. Mais lentement, la musique se fit plus douce, car il avait sentie une présence étrangère qui ne lui plaisait pas du tout. Son visage resta impassible, mais il adressa un regard aux lycans qui s'amusaient, leur faisant ainsi comprendre de se méfier et d'être sur leur garde. Peu de temps après, voilà qu'un vampire ose se pointer ici et décide de rapporter quelques paroles insolentes à leur égard. Alors que Bane répliquait, Rufus lui, tout à fait serein continuait de jouer tranquillement du piano, avec un grand sourire. Les paroles de Vladimir l'amusait fortement, comme si cette attaque n'était faite que dans le but de pallier à un manque de virilité. Il trouvait cela tellement ridicule qu'il ne prenait ni la peine de le regarder ni la peine de lui répondre. Mais une chose bien plus intéressante attira son attention. Il se leva lentement, avec toute la grâce dont il pouvait faire preuve. Il se changea rapidement en loup-garou, puisque jusqu'à présent il avait revêtu son apparance humaine. Il renifla longuement mais de manière inaudible. Lorsqu'il eut la confirmation de ce qui se tramait au dehors, ses yeux pétillèrent, et sa langue caressa ses dents pointu, comme si il les aiguisaient.

Nous avons plus de visites que prévu.. Merveilleux..

Rufus lança un regard à Alex, comptant sur le scientifique pour avoir je ne sais quelle invention de côté qui pourrait éliminer plusieurs de ces vampires insolents. Rufus fit signe à ses "collègues" de reculer, et d'un coup de grandes flammes parfaitement maîtrisées s'échappèrent de manière à faire croûler le toît. Il savait qu'Hélèna était dessus en train de les épier, il serait dommage qu'elle reste toute seule là haut.. La maîtrise des élément était un don de Rufus particulièrement utile dans ce genre de situation, d'autant plus que le bâtiment étant quelque peu vétuste cela ne nécessitait pas énormément de travail pour le démolir. En quelques secondes seulement, l'espace dans lequel ils étaient tous rassemblés fut envahit par la poussière, et un bruit sourd avait retentit, celui d'une chef vampire qui s'écrase au sol. Cela déchaîna le rire de Rufus, et sa voix voluptueuse, grave et qui impose le respect se fit entendre, à l'égard d'Hélèna.

N'assiste-t-on pas mieux au spectacle de cette manière, Hélèna?

La poussière dissipée, le chef des Lycans planta son regard dans celui de sa rivale. Il ne montra aucun signe d'affection extèrieurement, mais la vue d'Hélèna lui était au fond assez difficile. Il n'avait jamais eu l'occasion de la rencontrer depuis leur transformation à tout deux, et malgré leur opposition idéologique, leur différence, il n'avait jamais pu effaçer entièrement le sentiment amoureux qu'il avait éprouvé pour elle à cette époque. Néanmoins il ne perdait pas de son panache devant elle, bien au contraire il n'en semblait que plus sûr de lui, que plus à l'aise.

» Sujet: un vampire séquéstré